eBook: le guide complet pour comprendre les émissions de scope 1, 2 et 3

eBook: le guide complet pour comprendre les émissions de scope 1, 2 et 3

16 Novembre 2022

Pour déployer une stratégie environnementale efficace et réduire votre impact climatique, il est indispensable de comprendre l’empreinte carbone de votre entreprise (CCF – Corporate Carbon Footprint). Ce guide vous présente les informations essentielles à connaître concernant les émissions de scope 1, 2 et 3.

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Qu’est-ce que le GHG Protocol?

Avec le Protocole de Kyoto en 1997, la communauté internationale s’est accordée sur des engagements contraignants et des mesures de lutte contre le changement climatique pour la première fois de l’histoire. Cet accord a servi de base au GHG Protocol ou Protocole des gaz à effet de serre (GES) : c’est le cadre standard international mis en place pour mesurer et gérer les émissions de GES générées par les activités du secteur privé et public, les différentes chaînes de valeur, ainsi que les actions d’atténuation. 
Le GHG Protocol a permis de définir des normes de comptabilisation, des outils et des formations destinés à aider les entreprises à mesurer et gérer les émissions responsables du réchauffement climatique. 

 

L’impact des gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique

Les gaz à effet de serre (GES) désignent différents types de gaz qui piègent la chaleur dans l’atmosphère. En absorbant l’énergie solaire et en ralentissant la vitesse à laquelle cette énergie se dissipe dans l’espace, les GES agissent comme une couverture isolant la planète. Le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O) sont ceux qui ont le plus d’impact sur le changement climatique.
Selon le 6e Rapport du GIEC, les activités humaines (utilisation de combustibles fossiles, déforestation) sont venues très lourdement grossir la quantité de GES naturellement présents dans l’atmosphère, contribuant au réchauffement planétaire et au changement climatique. C’est pourquoi l’Accord de Paris sur le changement climatique impose comme responsabilité mondiale de réduire les émissions de GES et de limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 degré par rapport aux niveaux préindustriels d’ici à 2050.

Deux éléments distinguent les différents types de GES : d’abord leur capacité à absorber l’énergie, que l’on qualifie de forçage radiatif. Ensuite, leur durée de vie, c’est-à-dire la durée pendant laquelle ils restent dans l’atmosphère. Un indice a été développé pour déterminer ces facteurs clés : le potentiel de réchauffement global (PRG), appelé aussi Global Warming Potential (GWP)

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Le potentiel de réchauffement global (PRG) ou Global Warming Potential (GWP)

Le potentiel de réchauffement global (PRG) est une unité de mesure qui permet d’examiner le forçage radiatif d’un GES par rapport à un autre. Il est calculé sur un horizon temporel donné, entre 20 et 500 ans, avec comme gaz de référence le dioxyde de carbone (CO2). Selon le GHG Protocol, le CO2 représente le principal gaz à effet de serre, contribuant à environ 80 % des émissions actuelles.
La vocation principale du PRG est donc de comparer l’impact de différents gaz sur le réchauffement de la planète sur une période donnée, par rapport aux émissions d’une tonne de CO2.

Sur la base du PRG des différents gaz, nous utilisons l’équivalent dioxyde de carbone (équivalent CO2 ou CO2e) comme mesure pour calculer le Corporate Carbon Footprint. Il comptabilise, en tonnes de CO2e, les émissions de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre (le méthane, le protoxyde d'azote et autres) associées à une entreprise, ses activités et à sa chaîne de valeur.

Quelles sont les différences entre les émissions de scope 1, 2 et 3 ?

La Norme du GHG Protocol destinées aux entreprises classe les émissions GES associées à l’empreinte carbone d’une entreprise (CCF) en trois catégories : scope 1, 2 et 3. Toutefois, cette catégorisation ne s’applique pas à l’empreinte carbone produit (PCF) qui décrit la quantité totale d’émissions générées par un produit ou un service au cours des différentes étapes de son cycle de vie.

  • Définition des émissions de scope 1 :

Ce sont les émissions directes des sources qui appartiennent à l’entreprise (ou celles qu’elle contrôle). Cela comprend la consommation d’énergie sur site, comme le gaz naturel et le carburant, les réfrigérants, les émissions produites par la combustion des chaudières et fourneaux, ainsi que les émissions des véhicules du parc automobile de l’entreprise (par ex. voitures, fourgons, camions, hélicoptères des services hospitaliers). Les émissions de scope 1 comprennent aussi les émissions rejetées pendant les procédés industriels et de fabrication (par ex. fumées d’usine, substances chimiques).

  • Définition des émissions de scope 2 : 

Il s’agit des émissions indirectes liées à l’énergie achetée (ou acquise) consommée par l’entreprise et générée hors site (comme l’électricité, la vapeur ou le refroidissement). Un des cas les plus communs est l’électricité achetée auprès d’un fournisseur.

  • Définition des émissions de scope 3 :

Le scope 3 inclut toutes les émissions indirectes qui se produisent en amont et en aval de la chaîne de valeur d’une entreprise. Le scope 3 couvre un large éventail d’émissions indirectes : les matières premières, la logistique amont et aval, les voyages d’affaires, les trajets quotidiens des employés etc.

Même si elles ne sont pas sous son contrôle, ces émissions peuvent représenter la plus grande partie des émissions GES de l’entreprise.

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